dimanche 29 mars 2009

La pouponnière des sœurs Franciscaines


Véronique voulait que je rencontre un de ses amis. Tidiane, un ancien professeur universitaire. Maintenant à la retraite, Tidiane adore montrer son pays au visiteur. Il arrive chez Véronique avec Sabine, une autre touriste, et me demande si je veux aller avec eux visiter la pouponnière des sœurs Franciscaines basée à Dakar non loin d’où j’habite. Pourquoi pas, plus je vois, plus je comprends.

Ici, les sœurs reçoivent les enfants abandonnés par leurs familles, pour la plupart, la mère est décédée suite de complication lors de l’accouchement. La pouponnière est sur deux étages, au premier on retrouve des gamins de 6 à 12 mois puis au deuxième c’est les nourrissons, le plus jeune n’as que 6 jours. Ce n’est pas un orphelinat, c’est un centre qui s’occupe des enfants jusqu'à l’âge de un an. Pour la plupart des familles, quand la mère décède, ils n’ont pas les moyens de payer les frais médicaux et la formule pour nourrisson. L’an dernier, tous sauf un sont retourné dans leurs famille respective. Présentement, à la pouponnière il y’a sept couple de jumeaux, ont m’explique que l’accouchement de deux bébés étant plus difficile, les complications sont plus fréquentes.


J’ai eu une bonne discussion avec sœur Hilda qui m’a expliqué comment le centre fonctionne. La pouponnière sert d’école pour former les puéricultrices, elles apprennent aussi l’économie familiale, l’éducation sexuelle, l’hygiène, le jardinage tout pour être une bonne femme de maison. Bon nombre de bénévole viennent régulièrement pour donner main forte au centre, surtout à l’heure des repas. Pour les boires, c’est une usine de production, chaque enfant à un tag et après avoir bu sa quantité de formule, ce tag est accroché au mur pour s’assurer que tous ont bien mangé.


J’ai été assez impressionné de voir cette sœur essayer de donner le plus d’amour possible a chaque poupon qui lui passe entre les mains. Cette femme ne fait que ça du lever au coucher. Je comprends un peu plus ce que veut dire, s’abandonner pour la cause. Ici les enfants débutent très difficilement dans la vie et je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour Élizabeth, ma filleul, Charles Alexandre et Loïc, la chance qu’ils ont eu. Je vous dis que ça donne une bonne dose d’humilité de faire cette visite, surtout quand on me dit que des centres comme celui si il y’en a partout dans le pays.







Édition: Véronique Janvier

9 commentaires:

Anonyme a dit...

c'est bien qui est un endroit pour prendre les enfents.

Anonyme a dit...

Est ce que tu sais si la pouponniere a besoin de bénévoles pour une période de quelques semaines?
Je recherche desespérément un orphelinat qui aurait besoin d'aide
A bientot j'espere
Louise

Unknown a dit...

Je suis impressioné par le mervieulleux travail des franciscaines, j´aimerais bien savoir la possibilité d´adoption dans ce centre, je vis en espagne.
Bien à vous, Pepain Diur

Anonyme a dit...

Bonjour, je m'appele Amy je suis allée en tant que bénévole dans cet orphelinat pendant 4 mois, je suis rentree au mois de juillet de cette année. Louise pour répondre à ta question, si tu veux je peux te mettre en contacte avec l association (le SYTO) sur place qui s occupe de placer les benevoles. moi je l ai fais via le WEP en Belgique ils ont oser me demander 1200 euros de frais de dossier pour me mettre en contact avec le SYTO !! Ceci dit je ne regrette absolument pas mon voyage mais il fut couteux, j ai donc un accord avec le SYTO pour directement donner leurs coordonnées sans passer par ses organismes et donc acceder plus facilement au bénévolat (ils organisent même la mise en famille d'accueil) honnetement je ne peux que les recommandés!! Ils demandent egalement des frais de dossier qui sont nettement moindres, les bénéfices servent à financer des "Erasmus" aux USA et au Canada pour les universitaires Dakarois.
En ce qui concerne les adoptions, beaucoup d'enfants ne sont là que pour une periode limitée comme expliqué ci-dessus pour ceux qui n'auraient plus du tout de parents, ils sont souvent adoptés par des locaux.
je pense être arrivée à la fin, rien que d'avoir taper ces quelques lignes mon esprit est déja repartis la bas ils me manquent tant!
Je vous laisse mon adresse mail si l'un d'entre vous souahite les coordonnées du SYTO.
Bravo à pat pour son magnifique site web.
Amy Silon (a-silon@hotmail.com)

Anonyme a dit...

Bonjour j'ai travaillée 4 ans dans cette orphelinat en tant que aide puericultrice des enfants ont été adoptée sous mon nez a des couples de vieux comme aussi il ya des enfts dont les parents ne peuvent pas s'en occuper mais désolée il y eue des adoption dans la pouponière de Dakar et ce jusquà maintenant ou est egnime!!!!!!

sauvage chantal a dit...

bonjours je suis française j ais fini une mission humanitaire a kolda je me suis mariée religieusement au sénégal je dois rentrer au sénégal dans peu de temps si vous avez besoin de mes services ou de mon aide vous pouvez me contacter sur mon mail ambresauvage@yahoo.fr

Anonyme a dit...

DICYPARIS
je suis suis d'origine sénégalaise et fière que ce type d'endroit existe. d'ailleurs je souhaite adopter là-bas, mais la procédure est très compliqué...

Anonyme a dit...

slt je mapelle fatou et jador les anfents là mème ou j ecrit j ai les larme au yeux pour l intent je suis qu une ménagère mais un jour mon rève est d aidé pliens d anfents et mème adopter dieu merci qu ils sons des mama comme vous

Anonyme a dit...

Bonjour, sans pouvoir se rendre directement la-bas, il est possible de venir en aide aux pouponnières comme celle de Dakar très simplement. Je vis en France, et mes deux petits gars devenus grands, je peux envoyé habits, jouets et matériels de puériculture en passant par http://yvoire-enfance-afrique.perso.sfr.fr/, merci à tous ces bénévoles !

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