mardi 24 février 2009

Ça y est, je quitte dans quelques heures.



Beaucoup de préparation ; ouf, quelle semaine j’ai passée, quelques appréhensions et j’arrive l’aventure. Mais je m’en voudrais de partir sans vous dire un gros merci à vous qui m’avez supporté tout au long de ma démarche qui, pour peu dire, n’a pas toujours été très précise. Et tout particulièrement à mes amis et ma famille à qui je fais un gros «hug » rempli d’amour.


Merci d’avoir pris le temps de visiter mon blogue et parfois de faire des commentaires en public ou en privé. Enfin je souhaite que pour la suite, vous n’hésitiez surtout pas à me faire part de vos opinions et à les partager, si le cœur vous en dit, avec tous vos amis. À très bientôt.


Pat.


P.S. A toi Roxanne, un gros merci pour l’édition, d'être là, de comprendre, je t’aime.

lundi 23 février 2009

Comment savoir…



Lors d’une conversation samedi soir, mon pot, Bud m’a fait remarquer que toutes les époques ont eu leurs groupes de convaincus que les grands changements allaient être de leur génération. De même, chaque époque a connu son lot de gens prêts à subir le jugement dernier. Cela signifierait-il qu’il faille prendre avec un grain de sel tout argument qui veut que nous soyons à l’aube d’un changement fondamental?

En me référant à mon expérience du domaine de la finance je me suis souvenu de ce qu’un vieux routier de l’industrie m’a déjà dit : « quand les médias commencent à justifier une situation en utilisant le fameux « cette fois-ci c’est différent », dis-toi que ce n’est jamais vraiment différent. Les méthodes d’évaluation du passé n’ont pas changé et elles resteront les méthodes d’évaluation de l’avenir. »

Évidemment, ce type d’argument pousse à la méfiance et j’aurais tendance à acquiescer dans leur sens. Par contre, il y a un petit je-ne-sais-quoi qui laisse la porte ouverte et me pousse à penser que cette fois si c’est peut-être différent. Dès lors, comment savoir si l’époque que nous traversons est simplement une étape d’un cycle ou si nous amorçons véritablement une ère nouvelle? Ah! Seul le temps le dira. Il nous faudra donc attendre…

vendredi 20 février 2009

C'est le début d'un temps nouveau...




C’est peut-être parce que j’ai décidé de quitter pour l’Afrique et de vivre autrement, mais j’ai l’impression qu’il y’a un vent de changement dans l’air. Au risque de tomber dans le cliché quétaine ou cul-cul, la visite du président américain Barack Obama hier me donne le goût d’espérer que la politique pourrait changer pour le mieux ici et ailleurs dans le monde encore faut-il faire attention de bien gérer les attentes. Bien sûr on parle de crise économique, voire de dépression, de crise alimentaire, énergétique ou environnementale. Bref, tout pour nous mettre le moral à plat. C’est justement ce qui me fait réfléchir. Il me semble que la probabilité que la société frappe un mur est très élevée et par conséquent on voit émerger un discours différent, dont le mien.

Comme un sociologue le mentionnait à la radio dernièrement, les gens positifs font bouger les choses alors que les gens négatifs ne seront toujours que des spectateurs. Traitez-moi de naïf, je l’ai déjà été, ou d’éternel optimiste, mes amis pourraient en témoigner : j’ose croire que la société a commencé à se redéfinir.

mercredi 18 février 2009

Départ le 24 février


Me voilà déjà à moins d’une semaine avant mon départ pour l’Afrique. Et quelle sera ma première destination? Marseille bien sûr! Je me permets une brève escale en France pour visiter les copains et rencontrer Jean-François Maillot, un bon ami de mon père, qui œuvre dans le monde de la coopération internationale depuis plus de 30 ans. C’est comme dans n’importe quel domaine; y’a rien comme les contacts. En souhaitant que Jean-François pourra me mettre sur quelques pistes prometteuses qui aideront à faire de ce voyage un succès.

Alors la question qui brûle les lèvres de tout le monde à qui je parle de mon projet de faire le tour de l’Afrique de l’ouest est : Pourquoi? D’abord je dois vous dire que dans ma tête, la réponse fait beaucoup de sens, mais quand vient le temps de mettre tout ça sur papier c’est moins précis. D’ailleurs, le but de ce blogue sera de répondre à cette question au fil de mes expériences et aventures sur le continent oublié. De plus, avec toutes les lectures que j’ai faites ces derniers temps, les auteurs tendent tous vers la même conclusion : l’Afrique est le continent le plus pauvre, exploité, corrompu, mal organisé du monde, et je pourrais continuer longtemps. Je veux donc aller voir sur le terrain comment les choses se passent là bas, comment les gens vivent? Et peut-être pouvoir comprendre un peu plus la situation des populations les plus démunies de la planète.

Je n’ai pas la prétention de débarquer et de tout changer, loin de là, mais j’espère acquérir une certaine expérience qui pourra me mettre en position de donner un coup de main à qui en aura vraiment besoin. Je me questionne sur tout : l’économie, la consommation, la politique, le pouvoir, la culture, la propagande, la religion, l’exploitation, l’éducation…bref, j’essaierai sur ce blogue de toucher à tous ces sujets à travers mon œil, mon bagage, mes connaissances et mon expérience.

Enfin, je reviens à ma question : Pourquoi? L’explication qui suit pourrait paraître simpliste, mais quand on y pense un peu, ce n’est pas juste noir ou blanc, tout est nuances de gris. Quand un concept, une vision, une position, une situation, devient évidente, il m’est rendu impossible de l’ignorer (petit clin d’œil à mon ami Michel R.). Quand un individu pose un acte sans en connaître toutes les conséquences; on parle d’ignorance. Quand par contre, ce même individu une fois informé et conscient des effets négatifs de ses actes continue d’agir de même; cela fait-il de lui un agresseur?

dimanche 15 février 2009

C'est qui Pat Painchaud?

Bonjour et bienvenue sur mon blogue.

D’abord je me présente: je me nomme Patrick Painchaud, j’ai 40 ans et je viens tout juste de me faire frapper par une brique et laissez-moi vous dire qu’une brique ça ramasse son homme. Je ne suis pas très clair? Voici un aperçu de mon histoire.

J’ai gagné la loterie de la naissance en voyant le jour au Québec, une province francophone de l’est du Canada, dans une famille normale et tout ce qui a de plus fonctionnelle. D’ailleurs mes parents, toujours en amour, fêteront bientôt leur 50ième anniversaire de mariage. Sans prétendre avoir vécu dans la richesse et l’opulence, je n’ai jamais manqué de rien. J’ai toujours eu un toit plus que confortable, reçu une bonne éducation jusqu'à l’université, des soins de santé gratuits et disponibles, une alimentation toujours saine à l’exception des poisons que j’ingurgite à l’occasion plus ou moins volontairement. J’ai des amis irremplaçables (salut les pots), j’ai toujours eu du travail, que dis-je, un très bon travail qui m’a permis de combler emplement mes besoins et de m’offrir plusieurs luxes. Vous voyez le topo.

Vous vous demandez peut être, qui est ce clown qui a vécu toute sa vie dans la ouate? Je suis un gars ben ordinaire qui depuis quelque temps ne cesse de remettre tout ou presque en question. La dernière chose que je veux est de pointer du doigt ou juger qui que ce soit. En effet, c'est en réfléchissant à mes actions que le questionnement a commencé. Tout a débuté par un malaise toujours grandissant dont j’ignorais la source mais qui m’habitait et dont j’étais dans l’incapacité de me débarrasser. Pourtant même si tous mes rêves se concrétisaient les uns après les autres, mon besoin de réalisation restait plus que jamais à combler. C’est ce qui m’a forcé à penser différemment, à sortir de mon prétendu petit bonheur personnel et à commencer à regarder autour pour m'apercevoir que je me devais d’agir autrement, de façon à me rapprocher un peu plus de cette réalisation personnelle tant recherchée.

Vous croyez que je suis un autre hurluberlu qui traverse la crise de la quarantaine? Et bien si c’est le cas, donnez-moi plusieurs crises de la quarantaine parce que ça fait du bien. Sur ces paroles, je suis loin d’être l’exemple du citoyen modèle et je suis le premier à admettre que je pose encore plusieurs gestes qui sont en contradiction directe avec le texte que vous venez de lire. Soyez par contre assurés d’une chose, je crois très sincèrement que mon niveau d’indifférence aveugle envers la société est en chute libre et j’espère que jusqu'à mon dernier souffle, je continuerai de questionner la portée et les conséquences de mes actions et de mes automatismes. Pour des raisons culturelle, politique, économique, religieuse, géographique, ethnique et j’en passe vous aurez possiblement des idées ou des opinions qui différeront des miennes et il me tarde d’en discuter avec vous.

Je vous laisse donc sur cette phrase connue « Il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée » et comme la majorité des gens sur terre ne sont pas fous...