mardi 17 mars 2009

Parc national du Djoudji





















Samedi matin, le 14 mars, réveil tôt car nous quittons pour aller voir les grand oiseaux migrateurs qui font escale au parc national du Djoudji. C’est le premier plan d’eau douce après la traversée du Sahara. C’est pourquoi tous ces oiseaux, épuisés après leur long voyage, font une pause histoire de se reposer un peu. C’est aussi l’endroit où l’on retrouve un des plus gros nichoirs de pélicans au monde.


Le parc se trouve à 65 km au nord de St-Louis, tout près de la frontière avec la Mauritanie. À première vue ,ça parait assez simple mais non, car les deux tiers de la distance se font sur une route de terre. Cette fameuse route devient totalement impraticable au bout de seulement quelques kilomètres car l’entretien laisse un peu à désirer... Il y a donc des pistes qui se créent à côté de cette route qui devient aussi impraticable et une autre piste etc…( Guillaume, je comprends un peu plus ce que tu disais quand tu me parlais de ta traversée du Sahara ! ).



C’est au bout de 40 km et deux heures de planche à laver que nous arrivons dans le parc. De là, nous prenons une pirogue pour remonter le delta jusqu’au nichoir des pélicans. C’est de toute beauté de voir ces milliers d’oiseaux; certains que j’ai vus ont plus de 2.5 mètres d’envergure et quelle élégance de les voir s’envoler à seulement quelques mètres de la pirogue !







Mais il n’y a pas que les pélicans; j’ai vu des aigles pêcheurs, des oies de Gambie, des oiseaux serpent et plusieurs autres dont j’oublie les noms. Obélix aurait bien aimé la place car il y avait des sangliers sauvages et j’ai même vu un crocodile sur la berge qui mesurait bien 3 mètres, sans blague, j’ai une photo !


Il y a vraiment de très belle choses en Afrique et ce parc est un « must » pour tout ornithologue, Arold t’aurais été aux oiseaux… Mais comme toute bonne chose a une fin, il fallait retourner à St-Louis et se taper un autre 40 km de planche à laver. Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés chez une famille Peul, peuple grand et élancé installé dans toute l’Afrique de l’ouest. Les Peuls sont devenus des éleveurs sédentaires et vivent dans des huttes de chaume à l’allure de ruches. On retrouve ces huttes en petits groupes et habituellement entourées d’une clôture ou une famille y vit. Comme les Peuls sont musulmans, les hommes peuvent avoir jusqu'à quatre femmes, quelle famille ! Autre fait intéressant, même si ces demeures sont assez rudimentaires, on y retrouve l’électricité, le téléphone et l’antenne pour la télé.



Pour terminer la journée, j’ai décidé d’aller souper à St-Louis car ce sera ma dernière soirée. Aussitôt arrivé dans le centre de la ville, nous remarquons un important dispositif de sécurité, l’armée, la police nationale et locale ainsi que le trafic détourné de la place centrale. C’était un rassemblement politique pour célébrer l’arrivée du président du pays, Abdoulaye Wade. Particulier, je n’ai jamais vu le premier ministre du Canada et après moins d’une semaine au Sénégal, je vois le chef d’état dans une super limousine à moins de 5 mètres de moi ! Les élections municipales pour tout le Sénégal se tiennent le 22 mars donc il y a beaucoup d’activités politiques dans tout le pays en ce moment.

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