Comme vous l’avez lu, ce n’est pas sans difficulté que je me suis rendu à Tombouctou; cette ville mythique du bout du monde, située aux portes du désert et qui fait depuis des lunes, rêver les plus grands voyageurs. Et bien laissez-moi vous dire que je ressors un peu déçu de cette visite. Je dois reconnaitre que l’on m’a reçu comme un roi et que le temps passé avec Hamadou et sa famille n’a pas de prix. Sans compter la visite du centre AEDT qui s’inscrit très bien dans mon voyage. Mais par contre, pour ce qui est de Tombouctou, j’en garderai le souvenir d'une ville petite, grise, éloignée de tout, où il fait trop chaud et qui est beaucoup trop tranquille pour moi! Oui je peux maintenant dire que j’y suis allé, mais une chose est certaine, je n’y retournerai pas sans obligation!
Je quitte donc la ville dans un état un peu quelconque pour me rendre à Bandiagara; petit village situé aux portes du Pays Dogon. C’est de là que je planifierai mon excursion au sein de ce petit joyaux classé patrimoine mondial par l’Unesco. Et oui, je dois me retaper le trajet, mais inverse. Je prends encore une fois un 4x4 pour traverser le désert, mais cette fois, pas fou je me réserve une place à l’intérieur, les fesses posées sur un vrai banc! J’en ai fini de galérer dans les boîtes de « pick-up ». (voir billet du 11 avril, "Se rendre à Tombouctou") !
Départ de Tombouctou vers 4 h du matin. La route est toujours aussi mauvaise et on met 10 h pour se rendre à la gare routière de Sévaré d’où je dois prendre un taxi-brousse pour me rendre à Bandiagara. Je vous expliquais que les taxis sont de vieilles Peugeot 505 avec sept bancs que l’on nomme « un 7 places » au Sénégal. Et bien au Mali ce sont des 9-10-11-ou-12 places et il faut attendre que la voiture soit pleine pour quitter. Il est donc tout à fait inutile de tenter de prévoir l’heure à laquelle on arrivera à destination.
J’arrive à Bandiagara quelques heures plus tard et je décide de loger à l’Hôtel La Falaise. C’est joli, propre et coup de bol, il y’a un siège de toilette! Je décide donc de me prendre une petite chambre ventilée pour 14 000 CFA, ce qui est très raisonnable. Je suis fatigué de la route et malade car j’ai débuté un autre traitement d’antibiotique avant de quitter Tombouctou. La poussière et les changements de température on eu le dessus sur moi et je crois qu’une autre laryngite va faire son travail.
Aussitôt débarqué du taxi brousse, comme d’habitude, tout le monde est mon ami et veut me rendre service. C’est donc dans ce contexte que je rencontre Cheik Omar qui est déterminé à m’organiser mon voyage au Pays Dogon. Par contre Cheik est loin de se douter que je ne suis plus un amateur et que cette fois je ne décide plus rien sur le champs. Je vais le faire languir, je vais négocier et surtout j’irai voir la compétition avant de prendre ma décision finale.
Avec toute l’information nécessaire je m’enferme dans ma chambre malade comme un chien, car à ce point ma laryngite est à son paroxysme. Ce n’est que deux jours plus tard que je ressors de mon antre en meilleure forme et prêt à partir à la découverte du Pays Dogon.
Édition: Isabelle Adjahi
3 commentaires:
tu m'impresionnes Pat...
au faite, t'as vu ma soeur donc. comment se porte-elle ? et les petites ?
arnaud aka qui tu sais...
Salut Pat,
Dis bonjour à Isa et aux cocottes et dis lui qu'on s'ennuie d'elle ici!! Lâche pas, ton blog est super intéressant... Jo xx
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