jeudi 9 avril 2009

Bamako


C'est vendredi le 27 mars que je quittai Dakar pour Bamako à bord d'un bon vieux McDonald Douglass de la compagnie aérienne du Mali; quoi demander de mieux pour se rendre à destination la tête en paix. L’avion, qui est probablement plus vieux que moi, était quoi qu'on en dise, très confortable et le service de bonne qualité. Tout allait bien jusqu'au moment de l'atterrissage. En fait, c'est durant la descente vers l’aéroport, que ça a commencé à brasser. J'ai tout compris en jetant un coup d’œil par la fenêtre; un orage venait d'éclater. C'était la première fois que je voyais de la pluie en Afrique et il a fallut que ce soit au moment de l’atterrissage. Bon, bien entendu rien de grave ne s'est produit puisque je vous écris pour vous en parler, mais j’avoue que j’ai eu toute une frousse! Et comme si quelqu’un l'avait fait exprès, aussitôt l'avion arrêté, la pluie en a fait de même.

L’entrée au pays s'est fait sans difficulté et coup de chance, Abou Baccar, le neveu du comptable de Véronique, m’attendait à la sortie de l'aéroport. Ah! Y’a rien comme les contacts pour vous faciliter la vie en voyage. Sans m'en parler, il m'avait en plus, déjà déniché un petit hôtel avec connexion wifi dans le quartier du fleuve. N’est-ce pas fantastique? Surtout quand on arrive tard. Merci Abou!

Après une bonne petite nuit de sommeil et un peu de travail sur mon blogue, je me prépare pour un petit tour de ville. Moi qui croyais que le Sénégal avait tout lot de pauvreté, je n'avais encore rien vu. En effet, j'ai vite remarqué que Bamako ne laissait pas sa place non plus. Du moins, c'est l'impression qu'il m'en reste après avoir visité les quartiers populaires et le grand marché du centre ville ou soit dit en passant il y avait pas mal plus de marchands que d’acheteurs. Mais je vous dirais que c'est pas mal moins pire que de supporter l’agressivité des vendeurs de rue de Dakar.



Un peu fatigué par ma visite, j'en profite pour relaxer et travailler sur mon blogue. Les choses vont plutôt bien et je rencontre plein de gens dans le quartier ou je suis installé. Surtout au petit Café du fleuve, voisin de mon hôtel. C'est d'ailleurs là que j'ai fait la connaissance de Bouba le serveur, avec qui j’ai discuté longuement du Mali et de ma présence en Afrique. Dans toute sa gentillesse, Bouba s'est proposé pour m'organiser une visite de Tombouctou, sa ville natale ou je serai accueilli chez un bon ami à lui, Hamadou qui s’occupe d’une ONG qui vient en aide aux enfants démunis. J'ai hâte.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire