Bonjour et bienvenue sur mon blogue.
D’abord je me présente: je me nomme Patrick Painchaud, j’ai 40 ans et je viens tout juste de me faire frapper par une brique et laissez-moi vous dire qu’une brique ça ramasse son homme. Je ne suis pas très clair? Voici un aperçu de mon histoire.
J’ai gagné la loterie de la naissance en voyant le jour au Québec, une province francophone de l’est du Canada, dans une famille normale et tout ce qui a de plus fonctionnelle. D’ailleurs mes parents, toujours en amour, fêteront bientôt leur 50ième anniversaire de mariage. Sans prétendre avoir vécu dans la richesse et l’opulence, je n’ai jamais manqué de rien. J’ai toujours eu un toit plus que confortable, reçu une bonne éducation jusqu'à l’université, des soins de santé gratuits et disponibles, une alimentation toujours saine à l’exception des poisons que j’ingurgite à l’occasion plus ou moins volontairement. J’ai des amis irremplaçables (salut les pots), j’ai toujours eu du travail, que dis-je, un très bon travail qui m’a permis de combler emplement mes besoins et de m’offrir plusieurs luxes. Vous voyez le topo.
Vous vous demandez peut être, qui est ce clown qui a vécu toute sa vie dans la ouate? Je suis un gars ben ordinaire qui depuis quelque temps ne cesse de remettre tout ou presque en question. La dernière chose que je veux est de pointer du doigt ou juger qui que ce soit. En effet, c'est en réfléchissant à mes actions que le questionnement a commencé. Tout a débuté par un malaise toujours grandissant dont j’ignorais la source mais qui m’habitait et dont j’étais dans l’incapacité de me débarrasser. Pourtant même si tous mes rêves se concrétisaient les uns après les autres, mon besoin de réalisation restait plus que jamais à combler. C’est ce qui m’a forcé à penser différemment, à sortir de mon prétendu petit bonheur personnel et à commencer à regarder autour pour m'apercevoir que je me devais d’agir autrement, de façon à me rapprocher un peu plus de cette réalisation personnelle tant recherchée.
Vous croyez que je suis un autre hurluberlu qui traverse la crise de la quarantaine? Et bien si c’est le cas, donnez-moi plusieurs crises de la quarantaine parce que ça fait du bien. Sur ces paroles, je suis loin d’être l’exemple du citoyen modèle et je suis le premier à admettre que je pose encore plusieurs gestes qui sont en contradiction directe avec le texte que vous venez de lire. Soyez par contre assurés d’une chose, je crois très sincèrement que mon niveau d’indifférence aveugle envers la société est en chute libre et j’espère que jusqu'à mon dernier souffle, je continuerai de questionner la portée et les conséquences de mes actions et de mes automatismes. Pour des raisons culturelle, politique, économique, religieuse, géographique, ethnique et j’en passe vous aurez possiblement des idées ou des opinions qui différeront des miennes et il me tarde d’en discuter avec vous.
Je vous laisse donc sur cette phrase connue « Il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée » et comme la majorité des gens sur terre ne sont pas fous...